Suite Ă la sĂ©cheresse de 2003, on s’est mis Ă chercher de l’eau », se souvient Christophe Lime, prĂ©sident de la rĂ©gie Eau Assainissement du Grand Besançon. « Suite Ă des forages, elle a Ă©tĂ© trouvĂ©e en 2006. Une ressource miraculeuse, puisqu’il s’agissait de l’eau potable en l’état près de la papeterie de Novillars. Il a fallu ensuite avoir les autorisations, tirer les tuyaux (coĂ»t 4 millions d’euros). Cela a pris du temps pour que le Grand Besançon se dote d’une cinquième ressource pour sĂ©curiser son alimentation en eau. » (…)
« Ce qui est possible sur un secteur est possible sur un secteur plus large », reprend Christophe Lime. Il a d’ailleurs Ă©crit Ă la prĂ©sidente du DĂ©partement qui a gardĂ© la compĂ©tence Eau Assainissement. « Je lui demande qu’on se rencontre tous, collectivitĂ©s et syndicats, pour qu’on travaille ensemble sur ce qu’il faut mettre en place pour trouver de nouvelles ressources en eau. » (…)
« Nous le répétons, il faut cinq à dix ans entre la recherche d’une nouvelle ressource et la concrétisation », concluent Christophe Lime et Jean-Pierre Mettetal. « Il faut tirer les leçons du passé et se lancer. Nous ne pouvons plus vivre dans un territoire où Besançon dispose de cinq ressources et Montbéliard d’une seule. Il faut travailler ensemble aux solutions de demain. On sait tous que sur notre territoire, les hauts bassins manquent d’eau, côté vosgien, côté jurassien. Il faut avoir une vision publique et solidaire pour faire face. »
L’Est RĂ©publicain, 16 octobre 2018


