Pour faire un petit peu de chimie, j’hésite entre rires et larmes à la lecture de ce « papier »… Je m’interroge quand à la concentration de soude dans l’eau, quel taux ? La soude à un PH supérieur à 14. Et à la vue des photographie, il serait bon d’aller faire un petit tour par là-bas pour constater que ce produit utilisé comme déboucheur liquide à des effets positif sur environnement…La chimie c’est naturel, limite biodégradable ! A quand un comité de surveillance citoyen lors de ce genre d’incident ? Et surtout afin d’éliminer ces risques. Je propose de missionner un cabinet d’audit indépendant afin d’avoir une étude ! (c’est de l’ironie.)
Mémento de laboratoire
Je rappelle juste que la soude ne se neutralise pas à l’eau mais à l’acide… J’aimerais comprendre comment un produit comme celui là se retrouve sur la route.
Vous avez dit « banco » * pour la proposition d’États Généraux de l’Eau (États GénérEaux… ) que nous avions faite via notre pétition de la fin d’été (tinyurl.com/notreaggleau)
Allons-y : quelle date fixer pour ces États Généraux qui décidément font consensus (et, comme vous, nous nous en félicitons) ?
➡️ Quel rôle pour les citoyen·nes en appui des élu·es et des services publics ?
Au-delà de la question centrale « Régie Publique » versus « Délégation de Service Public », sur laquelle l’assemblée que vous présidez a décidé de trancher globalement dès septembre 2019 — ce que nous regrettons, tant ce calendrier nous semble déraisonnable et inutilement forcé —, nous pensons souhaitable la rédaction d’un document (cahier des charges citoyen) qui guiderait, accompagnerait le travail, sur le court, le moyen et le long terme…
➡️ Voici du reste quelques exemples de dEAUléances que pour notre part nous verrions bien figurer dans ce futur cahier des Etats GénérEaux que nous appelons de nos vœux :
Concernant la ressource « Eau potable », sa quantité et sa qualité
Où en sommes-nous des traitements que nous avons à faire subir à cette eau pour la potabiliser ? État des lieux : aluminium, charbons actifs, ozonation, autres… Quels sont les micro-polluants organiques que nous traitons et ceux que nous ne traitons pas ? Quid des métaux lourds accumulés dans les limons du barrage en amont de la station de Mathay, barrage menaçant de rompre, a-t-on appris dernièrement ? Etc.
(Tenons-nous suffisamment compte de ces incitations de l’Agence de l’eau :
« Il faut se placer dans un cadre collectif sur le plan de la gestion de la ressource en eau, réunir tous les acteurs consommateurs d’eau d’un territoire.
« Ces solutions reposent sur deux choses : d’abord une connaissance et un respect du milieu aquatique, ensuite un débat collectif pour trouver des solutions adaptées à ce territoire. »
Concernant les réseaux (adduction ET assainissement) :
Quel bilan de l’investissement de maintenance et de développement des réseaux depuis 30 ans ? (Quelle comparaison avec des voisins en train de nous rejoindre, ceux de Pont-de-Roide notamment ?)
Sur quelles données l’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage en cours fonde-t-elle ses analyses actuelles ? Celles-ci sont-elles de qualité suffisante ?
Concernant l’utilisation de l’Eau et son retour au milieu naturel après utilisation :
Encourageons-nous suffisamment un usage raisonné et économe de l’eau ? Comment pouvons-nous progresser dans ce domaine ?
Le taux de traitement des eaux usées avant rejet est selon des sources concordantes inférieur à 50 %. Ce chiffre « tragique » est-il exact ? Comment redresser la situation, aussi vite que possible ?
Gouvernance et gestion participative de la ressource Eau sur notre territoire et ses environs :
Le prix du m3 facturé à l’usager semble être mis en avant comme critère de décision essentiel. N’est-ce pas réducteur ? On entend aussi beaucoup parler de « rapport qualité/prix » : comment définira-t-on ce « rapport », précisément ?
Quelle information des usagers/clients/citoyens ? Un tableau de bord agrégeant les indicateurs en lien avec les différents points évoqués ici serait le très bienvenu